Marathon d’Amsterdam, et de 7.

Refaire un marathon, c’était un objectif pour 2013 et j’ai jeté mon dévolu sur Amsterdam. Avec les vacances scolaires, ça permettait de passer un weekend en famille et de participer à ce marathon réputé plat.

Inscription faite sur internet, je pouvais attaquer la préparation de pied ferme. Une petite alerte au mollet m’oblige à stopper une semaine mais j’arrive à faire le reste du programme.

Départ pour Amsterdam le vendredi soir, et le samedi, passage au marathon expo puis visite de la ville…j’ai sans doute trop marché… Enfin on verra bien demain…

Pas grand monde à 7h au petit déj le matin, juste quelques marathoniens allemands et français, je ne traîne pas, direction le stade olympique.

L’organisation est au top, je dépose mon sac à la consigne, petite pause technique et je rejoins mon sas. Le départ et l’arrivée ont lieu sur la piste du stade olympique, c’est grandiose. La tension monte à mesure que le sas se remplit…

Au coup de feu, les élites s’élancent et très vite c’est à notre tour, un peu plus d’une minute pour franchir la ligne…et déjà une envie pressante me reprend. Je profite du passage dans la grand parc Voldenpark pour une pause technique qui va me prendre une bonne minute. J’étais parti avec les meneurs d’allure 3h15′, maintenant je les vois au loin… Je me dis que j’ai 3h pour revenir.

Je trouve un bon rythme, et je rentre dans ma bulle… Le parcours quitte la ville pour longer la rivière Amstel, paysage typiquement hollandais, c’est sympa malgré un petit vent du sud.

Retour dans Amsterdam vers le km25, je suis dans les temps. Nous passons un quartier sans trop d’intérêts pour atteindre le km30, je prends un dernier gel et je sais qu’à présent il va falloir s’accrocher… mais je pioche de plus en plus pour tenir l’allure.

Km35, je lâche dans ma tête et la dynamique jusqu’alors positive s’inverse brutalement… Je passe en mode mettre un pied devant l’autre pour avancer…

Je guette désespérément le retour dans le parc, il ne restera alors plus grand chemin à faire. Ces minutes sont très longues…

Enfin je rentre dans le parc, km40…je retrouve un peu plus de forces pour terminer. Entrée dans le stade olympique, l’ambiance est énorme, j’en oublie les douleurs pour finir en 3h20’52.

Je suis satisfait, soulagé d’en finir mais j’enrage intérieurement d’avoir lâcher l’affaire aussi facilement…

En tous cas, un super marathon à faire, organisation au top, parcours plat quoique le passage sur les canaux à force usent un peu, ambiance très amicale et bon enfant.

Nous passons le reste de la journée à visiter le centre ville et ça vaut franchement le détour même si les jambes sont lourdes… Pas sûr que tourisme et perfs fassent bon ménage, faut peut-être choisir !