De retour cette année encore sur ce trail que j’affectionne particulièrement. C’est exigeant mais quand même roulant et je viens avec l’intention de faire mieux que l’an passé où j’avais bouclé la distance en un peu plus de 4h. La météo est clémente ce dimanche matin et malgré l’altitude, il fait déjà chaud vers 9h15, heure du départ.

Je pars sur une allure correcte mais sans forcé, et c’est bien mon plan : marcher dès que nécessaire mais une vitesse en endurance dès que c’est possible. La première bosse passe sans difficulté puis l’ascension vers le Mont-Aigoual, c’est un peu long mais je marche. Mais sans vraiment m’en rendre compte, je sens déjà qu’il faut que je m’emplois pour repartir alors qu’on est à peine à mi-course. Et cette sensation ne va faire qu’empirer alors que je suis sur une partie « facile » du parcours.

Très vite, dans cette descente vers Camprieu, je vais être obliger de marcher car je n’ai plus rien dans les jambes alors qu’il n’y a aucune difficulté. Je comprends qu’aujourd’hui, ça ne va pas le faire et que pour rallier l’arrivée, ça va être très long…

Il reste plus de 10km et je suis en mode marche active. J’ai des crampes partout, aux adducteurs, sur les releveurs des mollets… bref la grosse panne. Au moral, je vais arriver à boucler la distance malgré le dernier col et les coureurs qui me laissent sur place, c’est dur, dur.

Je finis en 4h 25′, très décevant, mais c’était tout ce que je pouvais faire aujourd’hui. Il va falloir trouver la raison de la panne.